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De la grosseur d'un geai, il a un plumage vert et jaune. Les plumes de la tête forment une sorte de béret d'un rouge éclatant. Chez le mâle, de chaque côté du bec, une tache rouge encadrée de noir dessine une moustache. Celle-ci est entièrement noire chez la femelle. Les plumes de la queue, excessivement robustes, leur servent de point d'appui lorsqu'ils s'agrippent à un tronc. Les jeunes sont colorés a peu près comme les adultes, mais le plumage est fortement tacheté et barré. Chant : à la période des amours, gleuhgleuh gleuck gleuckleuck-leuck ; l'appel de la femelle est plus court et moins sonore.
Habitat : L'espèce affectionne les vergers, les bosquets, les haies avec des arbres, mais aussi les lisières des forêts et les bois clairs, situés à côté de prairies qui lui sont indispensables. On peut aussi les trouver dans les parcs et les grands jardins.
Habitudes : Un ricanement sonore attire notre attention : le Pic vert s'éloigne de son vol onduleux, caractéristique de la plupart des pics. Sa manifestation est le chant que l'on entend toute l'année. Ses cris dénotent une agressivité toujours latente et, aussi bruyant qu'il soit, cet oiseau ne tambourine pas.
Vol :
Nidification : Nid : Dès le début du mois de janvier, on voit les couples explorer les arbres et commencer à percer plusieurs trous dans des bois assez tendres. Aussi, procure-t-il des logements à d'autres oiseaux cavernicoles. Vers la fin d'avril, le couple creuse une cavité de 50 centimètres de profondeur, dans un tronc d'arbre pourri.. Ponte : La femelle pond de 5 à 7 oeufs (31 mm * 22 mm) , qu'elle couve alternativement avec le mâle pendant 15 à 17 jours. Les jeunes éclosent la peau nue et aveugles; les deux parents les nourrissent essentiellement de fourmis et de leurs nymphes. Les jeunes quittent la cavité après 18 à 21 jours, puis se tiennent encore quelques jours dans le voisinage du trou, à l'intérieur duquel ils se réfugient la nuit.
Régime : Bien qu'il soit souvent sur les arbres, le Pic vert se nourrit principalement à terre. Il avance sur le sol en sautillant à la recherche de fourmilières. Après avoir pratiqué un trou avec son bec, il y introduit sa langue en engluant les fourmis et leurs larves. Si sa nourriture se compose surtout d'insectes, il la complète aussi de graines et de baies.
Statut : Espèce protégée en France
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